S'abonner

Bilan d’adénopathies médiastinales : ne pas méconnaître une tularémie ! - 02/03/21

Mediastinal lymphadenopathy: Do not forget tularemia!

Doi : 10.1016/j.rmr.2020.11.013 
N. Tissot a, 1, S. Noureddine b, 1, M. Guion-Dusserre b, T. Soumagne b, c,
a Service de maladies infectieuses, centre hospitalier universitaire de Nancy, Vandœuvre-lès Nancy, France 
b Service de pneumologie, centre hospitalier universitaire Jean Minjoz, Besançon, France 
c Service de réanimation médicale, centre hospitalier universitaire Jean Minjoz, Besançon, France 

Auteur correspondant. Service de pneumologie, 3, boulevard Fleming, 25030 Besançon cedex, France.Service de pneumologie3, boulevard FlemingBesançon cedex25030France

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Le bilan d’adénopathies médiastinales est un motif de consultation fréquent auprès du pneumologue. Outre les causes fréquentes (pathologie tumorale, sarcoïdose, tuberculose, hémopathies), certaines causes plus rares doivent être évoquées dans un contexte particulier.

Observations

Nous rapportons les cas de trois jeunes patients adressés en consultation de pneumologie pour le bilan d’adénopathies médiastinales hypermétaboliques. Le contexte de survenue des symptômes (morsure de tique, contact avec un animal infectés) ainsi que les différentes investigations paracliniques (sérologie Francisella tularensis) ont permis de retenir le diagnostic de tularémie. L’évolution clinique et radiologique a été favorable dans les trois cas. La tularémie est une infection rare mais actuellement réémergente causée par un coccobacille Gram négatif, Francisella tularensis. Les contaminations humaines se produisent principalement par contact avec des animaux infectés ou par piqûres de tiques. Son diagnostic est rendu difficile par des symptômes peu spécifiques (fièvre, myalgies diffuses) et repose sur la sérologie. Le traitement repose sur la doxycycline ou la ciprofloxacine.

Conclusion

Dans le cadre d’un bilan d’adénopathies médiastinales, le diagnostic de tularémie doit être évoqué en présence d’adénopathies survenant après une piqûre de tique ou un contact avec un animal infecté.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

Mediastinal lymphadenopathy is a common cause of referral to the pulmonologist. In addition to more frequent aetiologies such as malignancy, sarcoidosis, tuberculosis and lymphoma, unusual causes must be considered, especially in specific contexts.

Case series

We report the cases of three young patients referred to our pulmonology department for the assessment of hypermetabolic mediastinal lymphadenopathy. The context of the onset of symptoms (tick bite, contact with an infected animal) as well as paraclinical investigations (Francisella tularensis serology) made it possible to make a diagnosis of tularemia. The clinical and radiological evolution was favourable in all three cases. Tularemia is a rare but currently re-emerging infection caused by a Gram negative coccobacillus, Francisella tularensis. Human contamination occurs mainly through contact with infected animals or by tick bites. The diagnosis can be difficult because the symptoms (fever, diffuse myalgia) are non-specific, and is based on serology and an appropriate clinical context. Treatment is based on ciprofloxacin or doxycycline.

Conclusion

The diagnosis of tularemia must be considered in the presence of lymphadenopathy occurring after a tick bite or contact with an infected animal.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Tularémie, Francisella tularensis, Adénopathies médiastinales

Keywords : Tularemia, Francisella tularensis, Mediastinal lymphadenopathy


Plan


© 2020  SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 38 - N° 2

P. 204-209 - février 2021 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Schwannome bénin primitif de la plèvre : à propos de deux cas opérés
  • M. Abdennadher, M. Hadj Dahmane, I. Bouassida, H. Zribi, S. Zairi, I. Sahnoun, M. Mlika, S. Ouerghi, A. Marghli
| Article suivant Article suivant
  • Pneumopathie chronique à éosinophiles induite par la sertraline
  • P. Brancaleone, O. Descamps, M. Piquet, G. Detry, M. Mignon, B. Weynand